Que soient véritablement  protégées  les personnes fragilisées, y compris les toxicomanes, laissés pour compte sans réelles solutions  -  alors qu'elles existent  -   dans un monde qui les exploite et leur ferme toutes les portes pour s'en sortir, sous l'autorité et le joug de personnes qui trop souvent en retiennent les moyens ;             

à ce que soient mis en oeuvre tous les moyens disponibles dans notre société, au rétablissement des personnes fragilisées, quelle que soit leur fragilité :  le recouvrement de la   SANTE  PHYSIQUE, MORALE, et  SOCIALE ,      

 

si je puis l'exprimer ainsi, c'est-à-dire  qu'ils aient accès, dans l'entière mesure de leurs moyens et des offres affichées au menu des prestations d'Etat, dans le but de soulager leurs souffrances physiques et morales, selon les lois que nous affichons si bien en théorie. (Voir à cet égard, la page : Santé pour tous.)  

 

L'association « SAUVEZ EMMANUELLE »,  AECPF, est une association sans but lucratif, organisée par sa famille autour d'une toxicomane qui essaie de sortir du milieu, et qui, ayant perdu tous ses droits civils et humains, se heurte à la cruauté des milieux marginaux, ouverts et cachés, et à l'incompréhension de la société.

 

La situation apparemment inextricable que vit Emmanuelle depuis de nombreuses années contient la presque totalité des éléments représentatifs des personnes fragilisées que l'association entend soutenir. Ce cas particulier déborde sur une large portion de la population, les toxicomanes et les personnes fragilisées en général, ainsi que leurs familles et leurs proches (sont compris dans ce terme leurs animaux de compagnie) ; conséquemment, tout être en détresse peut devenir bénéficiaire de l'aide de l'association et de ses membres : ELLE INTERVIENT DANS LES SITUATIONS CONCRETES PORTEES A SA CONNAISSANCE, SELON LES MOYENS A DISPOSITION ET LA DISPONIBILITE DE SES MEMBRES.

 

La philosophie et les activités de l'association sont compatibles avec la défense de toute personne fragilisée, à qui, toujours dans la mesure de ses moyens, elle étend son aide et son attention. TOUTE AIDE EST EVIDEMMENT BIENVENUE.

 

L'association se préoccupe de la personne (de l'être) dans ses dimensions physiques et spirituelles indissociables, à tous les stades de son existence, dans ses dimensions personnelles et sociales. Son activité touche tous les domaines de la Vie : la santé physique, psychologique et morale. ELLE S'INVESTIT POUR QUE LA SOCIETE ACQUIERT UNE MEILLEURE COMPREHENSION ET UN PLUS GRAND RESPECT DE LA DIGNITE HUMAINE DES PERSONNES FRAGILISEES. ELLE S'INVESTIT POUR QU'ELLES RETROUVENT LEUR DIGNITE ET LE RESPECT D'AUTRUI, TANT POUR LE DONNER QUE POUR LE RECEVOIR.

 

Lors de ses différents événements et activités organisés, l'association encourage et promeut un mode de vie sain et respectueux de la nature et de toutes les co-créatures : elle privilégie de ce fait une alimentation végétarienne et anti-allergène (sans oeufs, sans lactose et sans gluten).

 

 

BUTS ET ACTIVITES

 

L'association s'est crée pour sauver Emmanuelle, et, dans son sillage, CEUX QUI, ETANT DANS SON CAS, parfois depuis des dizaines d'années, DESIRANT LIBERATION ET SOULAGEMENT, CHERCHENT UNE PORTE DE SORTIE DU MONDE CRUEL DE LA DROGUE.

 

Christian, Membre d'Honneur posthume de notre association, était le type-même du toxicomane poli et respectueux ; depuis sa jeunesse, il se battait contre une toxicomanie dont il a beaucoup souffert, mais qu'il n'a jamais retournée contre les autres. Il est pour nous le symbole du toxicomane gentil et pacifique - un homme brisé par l'adversité...

Qu'il repose enfin en Paix...

 

Emmanuelle est toxicomane depuis l'âge de 13 ans. Elle désire sortir de la drogue et de son environnement : quitter le « milieu » ; elle aspire à vivre « normalement ». EMMANUELLE AIMERAIT SE SOIGNER ET RETROUVER LA SANTE ET LA PAIX.

 

IL N'Y A PAS QUE LA DROGUE QUI ENFERME.

 

Comme beaucoup de personnes fragilisées, Emmanuelle a besoin d'aide et de soins ; malheureusement, sa toxicomanie à elle n'est pas prise en compte par les milieux médicaux et sociaux, qui n'offrent aucun remède adéquat ni amorce de solution viable et durable envers son problème : ses demandes de soins sont ignorées ; les propositions de démarches qui lui sont proposées - voire imposées - sont incomplètes, voire néfastes, inappropriées et génératrices de grandes souffrances, à la fois physiques et psychologiques : vouées à un échec prévisible et largement avéré dans les milieux médicaux, elles ont fait dire à son médecin qu'il est « méchant » de lui imposer, au prix de telles souffrances, des illusions perdues d'avance, parce que lacunaires et inadaptées, malgré son grand désir et sa volonté de guérir, qu'elle a prouvée par le passé... Toutes les thérapies naturelles et non-agressives, prouvées efficaces, que nous, sa famille, avons tenté de mettre en oeuvre pour la sauver, ont été stoppées et écartées, et cette malade laissée sans moyens d'y accéder, elle doit y renoncer la mort dans l'âme - ... et dans le corps...

 

Un toxicomane passe rarement inaperçu, même s'il essaie de ne pas attirer l'attention sur lui : le regard des autres s'accroche à lui, l'oreille le reconnaît. Souvent, Emmanuelle essaie de garder un profil bas, aussi retirée que possible dans sa situation, : mais son ennemi sait toujours où la trouver, et ne lui laisse aucun répit : brutalement agressée très souvent, harcelée, battue, menacée, volée, incendiée, même, sans qu'aucune enquête ne soit faite pour la défendre et débusquer les coupables : et si elle s'avise de déposer des plaintes, même nominatives, tout se termine en queue de poisson et non-entrée en matière...

 

QUITTER LE « MILIEU » :   NOTRE COMBAT !   Oui, mais celui-ci ne se laisse pas quitter si facilement : ses alliés puissants collaborent sans bruit et sans tapage au maintien de ce fléau lucratif pour les uns, dangereux pour les populations touchées et pour les victimes potentielles que nous sommes tous, membres de nos sociétés, soit par nous-mêmes, soit par les jeunes de nos familles.

 

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Aucune somme d'argent n'est remise directement aux personnes, mais des démarches peuvent être entreprises ensemble pour obtenir une aide financière régulière ou ponctuelle auprès d'un organisme officiel ou privé voué à ce but.

 

A  NOS  YEUX, QUAND UNE PERSONNE EST-ELLE FRAGILISEE ?

 

Toute personne est fragilisée quand elle n'a plus les moyens sociaux, physiques, intellectuels ou moraux de se défendre par elles-mêmes de possibles atteintes à son intégrité physique ou morale ; elle est fragilisée, lorsqu'elle n'a plus la force, physique ou morale, de faire reconnaître ou respecter ses droits élémentaires, humains ou sociaux : par exemple, en cas de maladie, de dépression, ou quelque incapacité ou handicap, physique, psychique ou mental ; voire après un acte malheureux commis par la personne, dont elle porte la responsabilité et qui la conduirait à une perte de son statut civil (appelé aussi, en terme juridique « interdiction »).

 

La famille se trouve elle-même fragilisée par le calvaire que souffre un proche... :  tout son entourage, même éloigné physiquement, solidaire ou en rupture, souffre, avec la personne touchée, d'un contre-coup ou d'un autre.  Nous pensons qu'il est de la plus grande importance  d'encourage la confiance et la communication, la solidarité et le rapprochement entre les personnes souffrantes et leurs familles, leurs proches  -  ceux qui sont le mieux à même de les aimer et de veiller à leur bien-être, dans toute la mesure de leur possible : de leur possible humain, et sans obstacle artificiellement créés à l'expression de cette solidarité.  Nous menons un combat acharné, à commençant dans notre propre situation, pour que les proches et la famille à s'impliquer dans la vie de la personne fragilisée, et à recouvrer, au niveau de la société et juridiquement, leurs droits naturels et les moyens d'aider leurs proches en exerçant eux-mêmes les mandats de tutelle ou de curatelle, avec rectitude, justice et bienveillance.  C'est le plus sûr moyen pour que la  PROTECTION  prétendue  par les services étatiques de tutelles et curatelles, soit véritable et ne tienne pas de fausses prétentions seulement.   

 

Les personnes toxicomanes et beaucoup de personnes non-toxicomanes également, sont souvent très seules et soit n'ont plus de famille, soit sont en rupture avec elle : un animal de compagnie, un chat, un chien, ou tout autre animal, représente souvent le seul compagnon de route de leur existence humaine difficile, souvent tragique et dramatique au quotidien... C'est pourquoi l'association tient compte de l'existence d'un éventuel animal de compagnie de la personne fragilisée ou de ses proches, et lui apporte également son aide et son soutien, dans la mesure de ses moyens et de ses possibilités, selon les circonstances et les disponibilités de ses membres actifs.

 

Car soigner avec succès un toxicomane de sa dépendance, C'EST FAIRE DU BIEN A LA SOCIETE. Nous avons foi qu'Emmanuelle est un membre digne de la société, et qu'une fois guérie, elle saura se rendre utile, inspirer par son exemple et aider ceux qui, aujourd'hui ses compagnons de « galère », aspirent eux-aussi à plus de dignité. Nous cherchons à leur en donner les moyens.

 

 

La liste des objectifs à atteindre est en réalité beaucoup plus longue  :  elle comprend tout ce qui autoriserait nos Autorités et  tous les prestataires de soins  bénéficiant lucrativement, directement ou indirectement, de la souffrance des personnes atteintes dans leur intégrité physique, morale ou sociale, personnes  fragilisées avec lesquelles ils établissent un lien, une relation directe ou indirecte,  à affirmer que dans le cadre de leurs activités, ils respectent et mettent en pratique activement la Loi du  30 Octobre  2008, destinée à assurer à tout citoyen un traitement et un accès équitable aux soins qu'il nécessite, en accord avec les droits humains élémentaires. Les termes en sont clairs et explicite  -  son application déficiente.   

 

https://www.geneve.ch/legislation/rsg/f/rsg_k1_03.html   .  

 

Et en réalité, cette liste s'étend encore à tous les secteurs commerciaux, administratifs ou autres, que les personnes fragilisées font vivre  -  à tous individus de notre Société qui par un biais ou un autre, tirent quelque profit, même indirect, de la fragilité de ces personnes.  

 

A méditer.           

 

Touchés dans notre  chair  par ces questions, nous avons choisi de créer cette association, en espérant que les progrès obtenus dans ce combat profitent à toute personne fragilisée, quelle que soit la nature et la cause de sa fragilité. 

 

Fait à Genève, le 8 février 2016, 

 

Marie-Madeleine, Ev. M. JONES  

Présidente.